MOUVEMENT BOUDDHISTE
DE NICHIREN FRANCOPHONE

Centre européen de Trets

Le centre cultuel européen de Trets, dans les Bouches-du-Rhône, voit chaque année plus de pratiquants du bouddhisme de Nichiren participer à l'un des séminaires organisés par leur pays. A travers la pratique et l'étude bouddhique ainsi que des échanges d'expériences entre pratiquants, ces séminaires sont pour chacun l'occasion de renouveler et d'approfondir sa foi bouddhique. Informations pratiques
Adresse :
Campagne de Longarel - 1655 route de Gardanne
13530 Trets - Tél.: 04 42 61 41 76

Horaires d'ouverture au public
Lundi : de 10h00 à 12h30
Mercredi : de 14h00 à 16h00
Samedi : de 10h00 à 12h30
(Fermeture les jours fériés)

Historique du Centre
En 1974, Daisaku Ikeda propose aux pratiquants européens de construire un centre dans le midi de la France, en Provence, à proximité de Marseille. De par sa situation, cette région offrait un lieu idéal pour y développer un centre culturel dessiné à toute l'Europe et à l'Afrique. Cette même année, l'Institut européen de la SGI, créé un an plus tôt, acquiert la « Campagne de Longarel », près de la ville de Marseille, non loin de la Méditerranée, qui fut le berceau de l'Antiquité. Ce lieu devient alors un centre accueillant les activités des pratiquants bouddhistes, afin qu'ils puissent développer, selon le souhait de Daisaku Ikeda, « une foi aussi solide que le roc ».

La région de Trets
La région de Trets est une vallée bordée de massifs montagneux : au nord la montagne Sainte-­Victoire, à l'est le mont Aurélien, au sud l'Olympe et la montagne du Régagnas. La mer Méditerranée toute proche relie l'Europe à l'Afrique, l'Occident à l'Orient, et ouvre cette région aux très nombreux peuples et pays situés autour de son bassin.
Trets se trouve donc à la croisée d'importantes et très anciennes voies de communication qui gardent le témoignage du passage de nombreuses civilisations. Parmi les nombreux peuples qui se succèdent, se mélangent, et parfois s'affrontent dans cette région, on peut citer les Ligures, les Celtes, les Grecs, les Romains, les Gaulois. Tous laisseront une trace de leur passage. Ainsi la montagne Sainte-­Victoire doit son nom au général romain Caius Marius qui y remporta une victoire. La ville est située non loin d'une ancienne voie romaine, la voie Aurelia qui reliait Rome à l'Espagne en passant par Arles.
A l'époque gallo-romaine, les Massiliens (habitants de Marseille) se placent sous la protection de Trittia ou Trittis, fille du dieu de la mer Triton, et donne ce nom au marché aux grains situé dans sa région. En même temps, le mot Trittis se doublait d'une nouvelle signification, liée au mot latin triticum : blé. En 1458, apparaît pour la première fois le nom de Très qui se change en Trets à partir de 1664.
Trets est également un lieu de recherche spirituelle avec l'église Sainte-­Marie, la chapelle Notre-­Dame du Puy qui accueille toujours les pèlerins et son ancienne synagogue. Trets fut aussi un havre de protection, un refuge pour les indigents, comme l'indique l'ancien hôpital Saint-­Jacques, crée au XIVème siècle, dont il reste encore aujourd'hui une porte, appelée le « Trou de Madame Lion ».